L’effervescence économique a beau sourire déjà aux hôteliers et aux entrepreneurs en construction, des doutes subsistent chez certains en voyant l’usine de cathodes de 1,2 G$ d’EcoPro CAM et de Ford de Bécancour mise sur pause.
«Au Québec, on parle de jusqu’à 30 G$ d’investissement dans la filière batterie. Il y en a déjà 15 G$ de fait. On parle de minimum 16 000 emplois directs et indirects», s’était félicité le premier ministre du Québec, François Legault, en septembre dernier.
Le premier ministre François Legault a visité l'usine d'Ultium Cam en construction la semaine dernière.
Trois mois plus tard, Frédéric Laurin, professeur d’économie à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’avait critiqué en disant que l’«on aurait pu faire des choix beaucoup plus intelligents en dépensant probablement moins d’argent».
«Paternaliste», «archaïque», «risqué»... Frédéric Laurin ne mâche pas ses mots à l'endroit du projet phare du gouvernement Legault. PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
Le Journal est allé à la rencontre des habitants de la ville de Bécancour, de 14 437 habitants, qui prévoit une hausse de 19% de sa population d’ici trois ans, et dont l’âge médian avoisine les 44 ans.
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La Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIB), qui relève du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), orchestre le déploiement de la filière batterie dans le Centre-du-Québec.
Pour lire l'article complet : Filière batterie: boum économique à Bécancour... mais pour combien de temps? | JDM (journaldemontreal.com)