our remettre son organisme au goût du jour, il a d’abord fait refaire l’image de marque, le logo et le site web, en plus d’apporter d’importantes rénovations dans les locaux de la rue Girard, à Trois-Rivières.
«Je voulais ramener ça en habit du dimanche et de ramener ça beau, illustre-t-il. Ç'avait l’air plus d’un atelier de production et je voulais ramener ça comme un centre de formation.»
De décrocheurs à aide-soudeurs
L’atelier qui forme des décrocheurs à devenir des aide-soudeurs, met d’ailleurs beaucoup d’emphase sur le savoir-être au travail.
«Ils croient qu’ils sont là pour apprendre des habiletés en soudure, mais ce que je leur dis, c’est que le soudage n’est qu’un prétexte pour faire d’eux autres des travailleurs qui sont préparés pour le marché du travail en développant toutes les attitudes professionnelles qui s’y rattachent.» — Francis Périgny«On peut penser à la bonne communication, à la capacité de recevoir la critique, à développer la polyvalence, la résilience pour s’adapter et que son assiduité au travail n’en souffre pas», énumère Francis Périgny.
«La formation c’est l’apprentissage de toutes ces choses-là de la vie qui deviennent garantes d’une bonne intégration et d’un maintien en emploi. Il y a souvent des gens qui entrent en formation et mon but c’est d’en faire des hommes ou des femmes fiers quand ils sortent à cause de tout le savoir-être qu’ils ont accumulé.»
«C’est ce que l’on appelle des compétences transférables, parce que s’ils ne choisissent pas le métier de soudeurs, mais qu’ils sont capables de faire une intégration et un maintien en emploi à la suite de leur passage à l’atelier, c’est vraiment ça la plus-value dans leur vie», ajoute le directeur d’Atelier Action Jeunesse.
Pour lire l'article complet : Francis Périgny : quand la soudure n’est qu’un prétexte (lenouvelliste.ca)
