
C'est le cas chez Hydrexcel, une entreprise familiale qui existe depuis 35 ans et qui fabrique des équipements industriels sur mesure. L'un de ses plus gros clients est aussi son voisin: l'Aluminerie de Bécancour.
La trentaine de clients d'Hydrexcel exportent vers les États-Unis. «Si nos clients ont des tarifs sur leurs produits, évidemment, ils vont moins investir. S'ils investissent moins, nous autres, on va avoir moins de projets», explique Joaquim Blanchette, président-directeur général d'Hydrexcel.
«À court terme, ce n'est pas là que c'est super inquiétant. Mais est-ce que ça va reculer, est-ce que ça ne reculera pas? C'est là qu'on est préoccupés», ajoute-t-il.
Selon le député provincial de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, ce n'est pas possible de chiffrer l'impact de ces tarifs pour les entreprises de la région en cette première journée.
«C'est une période difficile, il ne faut pas se le cacher», mentionne-t-il.
Il croit toutefois que l'aide apportée par le gouvernement du Québec leur permettra de mieux traverser cette crise. «Pour le moment, je pense que les programmes vont faire en sorte qu'on va être capable de respirer, mais c'est important qu'on bouge pour s'adapter à cette nouvelle réalité-là», dit-il.
Une course à la montre en vue?
Le PDG d'Hydrexcel ne craint pas des pertes d'emplois pour ses 35 travailleurs pour le moment, puisque son carnet de commandes est suffisamment garni. M. Blanchette est toutefois en recherches de solutions si l'imposition de tarifs perdure.
«Ça nous oblige présentement à explorer d'autres marchés, à explorer d'autres clients qu'on avait et que peut-être on avait délaissés parce qu'on n'avait plus de place dans l'usine. On est sur le développement de nouveaux clients, de nouveaux marchés, juste au cas où on pourrait le ressentir à plus moyen terme», explique-t-il.
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