«Grâce au gouvernement du Québec, nous avons été en mesure de mener à terme un projet qui aura des bienfaits directs sur l’environnement. Cela permettra une amélioration accrue de la qualité du recyclage, en plus de générer de grandes économies pour les centres de tri», a fait savoir vendredi, en point de presse, le président-directeur général de Waste Robotics, Éric Camirand.
C’est que l’entreprise de Trois-Rivières dispose de deux vitrines technologiques qu’elle souhaite promouvoir pleinement auprès d’organisations intéressées par ses produits. Elle vise ainsi à identifier de nouveaux clients au sein de marchés ciblés en Amérique du Nord et en Europe et à accroître son volume de ventes.
«Présentement, on a une quinzaine de systèmes à travers le monde, Australie, France, Etats-Unis, Canada et on est en négociation en Afrique du Sud présentement. On est vraiment déployé un peu partout», a fièrement indiqué M. Camirand.
Alors que l’heure est au bac brun en Mauricie, celui-ci n’a pas manqué de souligner que son entreprise vient de vendre cinq robots à sacs au Québec, dans deux MRC.
«Au Québec, on va voir pour la première fois des robots à sacs qu’on n’a pas été capable de vendre ici à Trois-Rivières, mais qu’on va être capable de vendre dans d’autres MRC», a-t-il tenu à mentionner.
Ce dernier a donné un exemple français où il n’y a pas de bacs bruns, mais des sacs jaunes pour le recyclable et des sacs verts pour l’organique.
«Un truck, une collecte, un bac, et c’est les robots qui font la différenciation entre ce qui est de l’organique et qu’est-ce qui est du recyclable. Ça sauve des millions. Le pay back sur le robot, c’est moins cher qu’acheter les bacs», plaide M. Camirand.
«Waste Robotics poursuivra sur sa lancée en exploitant au maximum ses vitrines technologiques, une façon stratégique d’augmenter sa visibilité et celle de ses produits à l’étranger. C’est le savoir-faire trifluvien qui rayonnera en Amérique du Nord et en Europe grâce au travail de toute l’équipe», a commenté vendredi celui qui a fait l’annonce de la contribution gouvernementale, soit le ministre régional, Jean Boulet.
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