«On aimerait avoir la tête dans les nuages, mais il faut rester les pieds sur terre», dit Félix Lapointe, cofondateur de l’entreprise établie près du Mont-Sainte-Anne, dans la région de Québec. Si lui, Jonathan Audet et Etienne Boucher «aimeraient avoir la tête dans les nuages», c’est qu’ils sont très près d’y toucher.
Les trois entrepreneurs ont été sélectionnés par la multinationale française Safran dans le cadre de son programme « Safran Explore Canada », un projet pilote qui pourrait bien leur permettre d’entrer dans l’industrie de l’aéronautique et de l’aérospatiale.Comment une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de skis de haute performance et fondée il y a à peine plus de cinq ans flirte avec cette industrie?
Grâce à un alliage d’aluminium développé pour les skis qui a rapidement fait leur renommée, et qui commence à faire tourner bien des têtes dans l’aéronautique.
Cet alliage, le scalium, qu’ils ont pris soin de breveter, est au moins 40% plus résistant que celui utilisé dans les skis alpins depuis des décennies. Et il pourrait bien être aussi l’un des plus résistants, voire le plus résistant au monde, en plus de pouvoir reprendre sa forme après avoir été plié.
C’est ce qui a attiré l’attention de la multinationale Safran qui fabrique divers composants pour l’industrie aéronautique (propulsion, équipements et intérieurs), de l’aérospatiale et de la défense.
Dans son programme Safran Explore Canada, qui vise à soutenir les startups technologiques canadiennes dans des secteurs clés de l’industrie aérospatiale, 100 jeunes pousses ont postulé. Une vingtaine ont été sélectionnées pour faire une présentation de vente devant le comité de direction, et 10 ont été retenues pour élaborer un projet pilote.
« Ce projet-pilote, c’est pour essayer de bien comprendre où notre aluminium a le plus de valeur ajoutée pour leurs besoins. Et cela nous permet d’en apprendre davantage sur l’industrie de l’aéronautique en même temps », explique Félix Lapointe.
Pour lire l'article complet : Ferreol Skis: un pied sur les skis, l’autre dans l’aéronautique - Les Affaires