Au bout du fil, le directeur général de Lepage Millwork, François-Xavier Bonneville, ne décolère pas. Il n’accepte pas la possibilité de voir plusieurs travailleurs étrangers bien établis quitter son entreprise, et la région, au cours des prochains mois. Des travailleurs intégrés et intéressés par le Québec, qui seront forcés de repartir sans avoir leur mot à dire, faute d’un nouveau visa de travail.
«C’est un désastre, un manque de vision [du gouvernement]», a lancé l’entrepreneur, dans un cri du cœur bien senti, le 16 octobre. «Ce sont de bonnes personnes et leurs rêves seront brisés. Elles ne méritent pas ça. Elles ne sont pas la bonne cible.»
M. Bonneville fait référence aux nouvelles règles sur l’immigration temporaire imposées par Ottawa. Depuis la fin septembre, les entreprises doivent employer moitié moins de travailleurs étrangers temporaires pour un maximum de 10 % (contre 20 % actuellement) de leur personnel. À l’avenir, ces travailleurs ne pourront aussi obtenir un visa de travail que pour une période maximale d’un an au lieu de deux.
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