Les histoires de robots qui vont dominer le monde et remplacer tous les emplois, la professeure de l’Université de Sherbrooke Elaine Mosconi les entend de moins en moins. « Ce qu’on voit dans les films crée de la peur et de la résistance chez certaines personnes », dit-elle, mais souligne que « les craintes sont moins présentes qu’avant ».
« Je pense qu’il est plus facile ces jours-ci de démontrer que les robots ne vont pas remplacer les humains et qu’ils vont plutôt faciliter leur travail », ajoute cette spécialiste des incidences des nouvelles technologies dans les organisations.
« Je pense que les gens sont souvent heureux de voir arriver les robots parce qu’ils se disent que des tâches exigeantes physiquement ou répétitives vont enfin pouvoir être automatisées », constate également Éric Côté, PDG de Tecking Automatisation, entreprise spécialisée dans la conception d’équipements industriels et l’automatisation de procédés.
Le pouvoir des rumeurs
Le fait que les robots soient mieux accueillis qu’avant ne signifie pas que leur arrivée se fait toujours en douceur. Elaine Mosconi a par exemple étudié le cas d’une entreprise de Beauce (qu’elle préfère ne pas nommer) qui a acheté trois robots.
Avant leur installation, les rumeurs ont commencé à circuler parmi les travailleurs : les dirigeants vont-ils tout robotiser ? Des emplois seront-ils abolis ? À un point tel qu’un employé a décidé de quitter l’entreprise, de peur d’être mis à pied.
Pour lire l'article complet : Quand l'automatisation préoccupe - Les Affaires