Une quinzaine d'entreprises, dont le groupe Meloche, qui est présent à Bromont, en font partie.
Le Groupe Meloche compte cinq installations au Québec, dont une usine à Bromont, qui fabrique des tronçons, des pièces destinées aux moteurs d'avion. Sur les 530 employés répartis dans ses usines, 105 sont des travailleurs étrangers temporaires, soit près de 20 % de ses effectifs.
Depuis septembre, la réforme du programme des travailleurs étrangers temporaires va forcer les employeurs à limiter à 10 % le nombre de ces travailleurs gagnant moins de 32,96 $.
Du jour au lendemain, on ramène ça à un quota de 10 %. Plusieurs, plusieurs PME [petites et moyennes entreprises] sont déjà avec un quota qui est dépassé. Non seulement présentement, on ne peut plus recruter à l'étranger, donc on ne peut plus assurer une partie de notre croissance par les travailleurs étrangers temporaires, mais on va devoir se départir. Donc c'est une décroissance que les PME vont vivre
, explique Anne-Renée Meloche.
Anne-Renée Meloche est la vice-présidente des ressources humaines et des communications du groupe Meloche.
Permis temporaires plus courts
Un autre changement majeur touche les entreprises : la durée des permis temporaires passe de deux à ans à un an, renouvelable une seule fois.
Ce n'est pas assez, souvent, pour accéder à la demande de CSQ [certificat de sélection du Québec], qui est la première étape pour la résidence permanente. On comprend l'objectif clair, qui est de diminuer l’immigration, mais est-ce qu'on peut y aller avec un petit peu plus de granularité?
, demande Mme Meloche.
C'est ainsi qu'est née l'Alliance main-d'œuvre étrangère.
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